J’adore
Le côté plus intimiste de l’album, mais toujours avec la rage au bord des lèvres.
Je pleure, tu pleures, il pleut. Ma chanson préférée, qui ressemble à tant d’autres, mais c’est pareil en mieux. Pour les derniers hommes (ou les dernières femmes) qui restent dans la vie.
Véro. Quel chant de consolation et quelle poésie aussi, quelque part entre Jef et Mon p’tit loup. Oh la comme elle est belle cette chanson.
C’est encore loin l’amour ? L’intro (du disque et du spectacle) au rythme endiablé rappelle des souvenirs à toutes celles (et même à tous ceux) en quête de l’amour avec un grand A. L’humour sert de soupape au désespoir, ce grand méchant rien parce que je le vaux bien.
Soif de champagne. Version intellectuelle de Gueule de bois, cette descente aux enfers entraîne l’héroïne dans un espoir magnifique que l’on sait pourtant vain. Et quelle idée somptueuse que d’aller sur la lune saouler la grande ourse.
SDF Tango. Un texte qui prend aux tripes, mais qui nécessite plusieurs écoutes pour pouvoir apprécier le choix du tango comme accompagnement.
J’aime beaucoup
Quand on voit c’qu’on voit. La bêtise humaine dans toute sa splendeur, avec le mordant naturel d’Agnès qui revient au galop.
Mamie les cheveux mauves. Souvenirs attention dangers. Une sacrée balade (et ballade) dans le temps et l’espace, là aussi pleine d’espoir. Reste un choix terrible entre ce temps de vivre encore un peu et son chat, que Mamie ne serait à mon avis pas sûre de revoir.
Gueule de bois. Il manque seulement la présence scénique sur l’enregistrement studio, mais il y a des scènes d’humour d’anthologie.
Elle et lui. Une chanson rafraichissante sur un thème pourtant banal. Quant au clip, seule une utilisation farfelue d’un format si peu adapté aux chansons à texte pouvait convenir à Agnès. Bravo. Et je crois que je ne vais jamais plus entendre cette chanson sans imaginer elle ou lui en train de ramper pour sortir de sous le lit. Ou traverser la scène en courant au moment de l’explication finale.
J’aime
De bouche à oreilles. On ne peut être que d’accord avec l’urgence du sauvetage de la planète et la nécessité d’être solidaires et on apprécie aussi le rassemblement de tels talents.
No flouze blues. Très drôle mais on peut juste peut-être regretter qu’Agnès n’ait pas retenu une des musiques proposées.
J’aime moins
Je t’aime que moi. Beau texte, mais on ressent surtout le plaisir qu’Agnès et Grand Corps Malade ont pris à travailler ensemble.
Habitez-vous chez vos amants ? Même remarque pour ce partage humoristique avec Alexis HK.
Je n’aime pas
Le rouge à lèvres trop prononcé sur la photo de couverture, même s’il est indispensable à la composition.